Maconge

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Maconge
Maconge
Abreuvoir communal et sa pompe à bras.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Maire
Mandat
Denis Timechinat
2020-2026
Code postal 21320
Code commune 21362
Démographie
Population
municipale
131 hab. (2021 en diminution de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 17″ nord, 4° 34′ 42″ est
Altitude Min. 370 m
Max. 429 m
Superficie 6,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Maconge
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Maconge
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Maconge

Maconge est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc, département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Maconge est dans la partie sud-ouest de la Côte-d'Or. Le parc naturel régional du Morvan est à 15 km à l'ouest à vol d'oiseau[1] (22 km par la route)[2].

Paris est à 277 km au nord-est, la préfecture Dijon à 46 km à l'est par la A38 (gratuite), son chef-lieu de canton Arnay-le-Duc à 13 km au sud-ouest. Les autres grandes villes les plus proches sont Beaune à 38 km au sud-est, Autun (Saône-et-Loire) à 43 km au sud-ouest, Saulieu à 33 km à l'ouest et Avallon (Yonne) à 70 km au nord-ouest. Plus localement, Pouilly-en-Auxois est à 5,5 km au nord-ouest et Châteauneuf à 7 km à l'ouest[2].

Maconge fait partie de la communauté de communes de Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.

Routes et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute A6 traverse la partie Est de la commune. L'accès le plus proche est l'échangeur n° 24 de Pouilly-en-Auxois à 4 km au nord[2] ; c'est également un accès à l'autoroute A38, qui débute là et mène à Dijon. Les aires de repos de Chaignot (sens Paris-Lyon) et de la Répotte (sens Lyon-Paris) de la A6 sont sur le territoire de la commune[1].

La D977bis longe l'autoroute A6.
La D981 traverse dans le sens nord-sud la partie ouest de la commune, reliant Pouilly-en-Auxois au nord avec Arnay-le-Duc, Autun (la D981 devient la D681 en Saône-et-Loire) et Luzy dans le sud-est de la Nièvre.
Le bourg est traversé par la D14 reliant la D977bis au nord avec Cussy-le-Châtel, Foissy et au-delà au sud[2].

L'aérodrome de Pouilly - Maconge occupe le coin sud-ouest de la commune et une partie du territoire de Meilly-sur-Rouvres[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]

La commune comprend seulement deux hameaux : les Perrins en sortie de bourg au sud, et Escommes[1].

Les lieux-dits sont nettement plus nombreux. Dans la liste, les noms des lieux-dits sont en italiques, ceux des hameaux en lettres droites.

A

  • les Aubues

B

  • Bois Revel

C

  • le Chaignot
  • Champ Bougeau
  • Champ des Fourches
  • Champ Vrenot
  • le Crais

E

  • Escommes

F

  • les Fourneaux
  • Grand Fremier

H

  • les Hauteaux

N

  • les Nouculées

P

  • les Perrins
  • les Pontots
  • les Prueys

S

  • la Saussoie

T

  • les Tilles

Escommes, petit hameau d'environ 20 habitants riverain à la Vandenesse, est le seul hameau de la commune indiqué sur la carte de Cassini (Ecome)[3] et sur la carte d'Etat-major du XIXe siècle[4]. Face à son port de plaisance sur le canal se trouve une imposante maison, héritière de l'activité commerciale du canal de Bourgogne : c'est une ancienne cimenterie construite vers 1830.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Port d'Escommes
et l'ancienne cimenterie

La commune est bordée à l'est par la Vandenesse et le canal de Bourgogne qui emprunte la vallée de la Vandenesse sur environ 13 km de Pont-d'Ouche au tunnel de point de partage des eaux du canal à Créancey. Un port de plaisance ("halte fluviale") est aménagé à Escommes[1], où accostent des péniches touristiques et la navette touristique "la Billebaude". L'écluse n° 1 d'Escommes est aussi sur la commune, première écluse vers le sud en sortant du port d'Escommes ; l'écluse n° 2 de Sermaize frôle la commune mais se trouve sur Créancey. À 1 km au nord du port d'Escommes, le canal emprunte un tunnel long de 3333 m. Ce tunnel est situé sur la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée[1].

La commune est également traversée du sud au nord par la rigole d'alimentation du canal provenant du réservoir de Chazilly à 4,5 km au sud[1] ; à son passage au village elle y alimente un lavoir au bout de l'impasse de l'Église ouvrant sur la place Étienne Dureux. Ce lavoir est couvert de tuiles rondes rares en Bourgogne[1],[5].

Occupation des terres, géologie[modifier | modifier le code]

Dans le nord de la commune, le bois Revel couvre environ 50 ha. De petites pièces de bois sont répandues un peu partout, en particulier le long des cours d'eau et dans les replis de terrain.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Maconge est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), terres arables (42,3 %), forêts (7,6 %), zones urbanisées (3,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon Muret le nom viendrait de Macco ou Marco plutôt que du nom germanique Macco, bien que Grégoire de Tours en fournisse un exemple[18].

Noms connus : Maconges (1199) ; Macongex (1249) ; Maconge (1461) ; Massinge (1574) ; Masconge (1625) ; Masconges (1657) ; Mattonge (1661) ; Macconge (1733)[19]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Des silex taillés du type Levallois ont été retrouvés à l'est de Maconge[20].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Maconge jouxtait l'ancienne route d'Arnay-le-Duc à Dijon[3].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Du point de vue ecclésiastique, Maconge est d'abord une succursale de Rouvres-sous-Meilly, puis une annexe de Meilly qui est substitué à Rouvres[19]. La carte de Cassini l'indique d'ailleurs comme telle avec l'abréviation "succ.(ursale)"[3].

Maconge et Meilly sont de l'ancien domaine des ducs de Bourgogne. Hugues IV les vend en 1340 à Guillaume Gallois de la Baume. Les deux villages échoient ensuite à Renaud de Gillans, puis à J. le Hardi de la Trousse, ensuite aux comtes de Bouligneux et au XVIIIe siècle au président de Champeron[21].

1248 : Guillaume seigneur de Maconge est enterré à l'abbaye de la Bussière[22].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1589, amodiation de Maconge, Rouvres et Meilly par Antoinette Triboulet, veuve de Jean Masson bourgeois de Beaune[23].

En 1724, le seigneur de Maconge est Jean-Charles Coste de Champéron, président du parlement de Paris[24].

Vers 1730, le domaine de Maconge, Rouvres et Meilly est acquis par Jean Pâris de Monmartel[23], conseiller d'État, qui paye 722 000 livres pour Thoisy-le-Désert, Châteauneuf et les trois quarts de Vandenesse en plus des trois lieux précités[25]. Deux foires sont établies en 1587 et un marché le mardi[22].

En 1789, Maconge dépend de la province de Bourgogne, bailliage d'Arnay-le-Duc[19]. Au XIXe siècle, la commune fait partie du canton de Pouilly, comme l'indique la carte d'état-major de l'époque[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Civile sous l'Ancien régime[modifier | modifier le code]

Civile depuis La Révolution[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001   M. Philippe Souverain    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 131 habitants[Note 3], en diminution de 1,5 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
278289283288287302275300304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
286274247234212234229242236
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
238206199145143152141125104
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
12711592957697127136139
2018 2021 - - - - - - -
133131-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Environnement[modifier | modifier le code]

En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village 2 étoiles » en 2013[31]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Des panneaux aux entrées du village, indiquent cette distinction.

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Anne
(anc. Saint-Gengoux)
Pompe à godets
Dans le village

L'église paroissiale Sainte-Anne, anciennement Saint-Gengoux, date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle. Elle est inscrite MH depuis 2004[MH 1]. Sa clôture de sanctuaire à deux battants en fer forgé et étampé porte un décor en fonte de fer ; elle date de la fin XVIIIe siècle ou début XIXe siècle et est inscrite MH depuis 2005[MH 2]. Elle inclut, inscrits MH depuis 2005 :

  • un autel-tombeau datant de 1859 par Étienne Bourgeois, sculpteur et tailleur de pierre dijonnais, a réalisé la même année un autel identique pour une chapelle de l'église de Créancey[MH 3] ;
  • l'ancien maître-autel-tombeau en bois et son tabernacle datent du milieu du XVIIIe siècle et sont inscrits [MH 4] ;
  • un autel de la 2e moitié du XIXe siècle par le sculpteur dijonnais Jules Schanosky, frère de Xavier Schanosky qui a travaillé à l'abbaye de la Bussière. Il a orné la façade de l'autel avec une copie en demi-relief de la Cène de Léonard de Vinci[MH 5]. L'église contient 25 autres pièces de mobilier inscrites MH - voir le menu déroulant dans Abbaye de la Bussière#Mobilier classé MH.

Une croix du XVIe siècle se trouve sur la place de l'église, inscrite MH depuis 1925[MH 6]. Une demande de subvention pour travaux de restauration a été déposée pour elle en 1934[MH 7]. Cette croix reposoir montre une inhabituelle association de pierre (socle, croix) et de bronze (image du Christ crucifié, XIXe siècle) : mais sa plus grande originalité est sous la figure crucifiée, deux bras sortant de chaque côté du fût de la croix et portant chacun un personnage debout tourné vers le devant de la croix : d'un côté sainte Marie, de l'autre saint Jean portant l'évangile, tous deux se tenant sur un socle sculpté d'une tête d'ange[32].

La vieille pompe à godets montée au-dessus d'un puits, et son abreuvoir en métal riveté (voir photo en tête d'article), ont été fabriqués par les établissements Sigoillot à Arnay-le-Duc. Ils se trouvent place Étienne Dureux, en face du lavoir[33].

Hors du village
Croix du cimetière

Une croix monumentale au hameau des Perrins est inscrite MH depuis 2004[MH 8]. Une autre dans la Grande rue de Maconge date également du XVIe siècle et est inscrite MH depuis 2004[MH 9].

La croix de chemin près de Crais sur la RD14 au croisement du CR18, est en fonte sur piédestal et socle en pierre moulurée. La croix est ornementée de tiges de lierre s'enroulant autour d'elle[MH 10].

Croix de cimetière[MH 11] ; croix de chemin près de Champ Bougeau[MH 12] ; croix de chemin rue Ursin[MH 13].

La croix de chemin à l'écluse d'Escommes n° 1 du versant Saône date de 1854 ou 1855. Elle se trouve près du pont sur la rigole de Chazilly[MH 14]. Elle est en pierre, montée sur un socle en pierre[MH 15]. Pont et croix sont inscrits MH depuis 2016.

Le pont routier construit dans le second quart du XIXe siècle sur la rigole de Chazilly à son débouché dans le bassin du port d'Escommes, est élargi de 1 m en 1863 et son tablier changé en 1897. Il est inscrit MH depuis 2016[MH 14],[Note 4].

L'écluse de Sermaise n° 2 du versant Saône est sur Sermaise mais le reste du site de l'écluse est sur Maconge, dont le pont routier passant l'écluse. Le site est inscrit MH depuis 2016[MH 16]. Le pont routier a été construit dans le second quart du XIXe siècle et peut-être surélevé dans les dernières années du même siècle, une opération au cours de laquelle son tablier d'origine, dont on ne sait s'il était en bois ou en pierre, aurait été remplacé par un tablier métallique. Ses trottoirs sont en pierre. Il est inscrit MH depuis 2016[MH 17].

Le bassin du port d'Escommes[34],[MH 18], avec l'écluse d'Escommes n° 1[MH 19] et sa maison éclusière de type Foucherot[MH 20], sont inscrits MH depuis 2016.

L'usine hydroélectrique à l'écluse d'Escommes n° 1 a été construite en 1893. Elle fournissait l'électricité pour les toueurs mis en place par l'ingénieur François-Marie Galliot pour tirer les bateaux lors de la traversée du partage des eaux, le tunnel du canal de Créancey à Pouilly. Sa source d'énergie était la chute d'eau de l'écluse. Elle est inscrite MH depuis 2016[MH 21].

La rigole d'alimentation du réservoir de Chazilly, dite rigole de Chazilly, a été construite dans les années 1820-1830 en même temps que le réservoir de Chazilly. Elle comporte de nombreux aqueducs aménagés sous la rigole afin de laisser passer les cours d'eau voisins, ainsi que de nombreux ponts. Elle commence à la tour de prise d'eau du réservoir de Chazilly ; une partie de son trop-plein se déverse dans une rigole qui rejoint la décharge de fond du barrage. La rigole de Chazilly emprunte un aqueduc pour passer au-dessus de la digue du réservoir du Tillot. Elle est inscrite MH depuis 2016[MH 22].

La rigole d'alimentation du canal de Bourgogne, dite rigole de Beaume, date des années 1830 et traverse le village. Elle aussi comporte de nombreux ouvrages d'art (ponts et aqueducs). La partie de l'ouvrage traversant le village de Maconge a été restaurée en 1893. La rigole est inscrite MH depuis 2016[MH 23].

Les « murs Mire », sur l'aire de la Repotte de l'autoroute A6 dans le sens Lyon-Paris, est une structure moderne de murs carrelés de céramique colorée avec une "fenêtre" cadrant Châteauneuf[35].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Dard, instituteur né à Maconge en 1789[36], a ouvert la première classe d'école au Sénégal et a écrit un dictionnaire français-wolof.
Vue vers l'est depuis Maconge : Châteauneuf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Notes sur la démographie
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. « Position du pont sur la rigole de Chazilly près du bassin du port d'Escommes, carte d'état-major interactive » sur Géoportail..

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h « Maconge et communes environnantes » sur Géoportail. La couche « Hydrologie » est activée. Vous pouvez bouger la carte, zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
  2. a b c et d « Maconge », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées via l'onglet en haut à gauche de la carte ; dans le cadre à gauche de l'écran, indiquer sur la ligne du haut la ville pour laquelle vous voulez connaître la distance depuis Maconge.
  3. a b et c « Maconge, carte de Cassini » sur Géoportail..
  4. « Maconge - carte d'État-major (1820-1866) » sur Géoportail..
  5. « Lavoir "du toit du monde occidental' à Maconge (21) », Canton de Pouilly-en-Auxois, sur petit-patrimoine.com (consulté le ). 14 photos du lavoir.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Maconge et Pouilly-en-Auxois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Pouilly-en-Aux_sapc », sur la commune de Pouilly-en-Auxois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Ernest Muret, « De quelques désinences de noms de lieu particulièrement fréquentes dans la Suisse romande et en Savoie (suite) », Romania, vol. 37, no 147,‎ , p. 378-420 (lire en ligne, consulté le ).
  19. a b et c Alphonse Roserot, Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, Paris, Imprimerie nationale, , 435 p. (lire en ligne), p. 221.
  20. [Joly 1970] Abbé J. Joly (sur persee.fr), « Bourgogne - Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine », Gallia préhistoire, vol. 13, no 2,‎ , p. 411-458 (lire en ligne).
  21. Claude Courtépée et Edmé Béguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne : Bailliages d'Avallon, Arnay, Auxerre, de Saulieu et description du Maconnais et de la Bresse, vol. 4, 824 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 76.
  22. a et b Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne : bailliages d'Avallon, d'Arnay-le-Duc, de Saulieu et de Noyers , les bourgs, abbayes, villages du bailliage de la Montagne ; et l'histoire civile, ecclésiastique et littéraire d'Auxerre, vol. 6, Dijon, Causse, , 737 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 160.
  23. a et b Archives départementales de la Côte d'Or antérieures à 1790 : inventaire sommaire, vol. 1, éd. Darantière, coll. « archives civiles / série B », , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 327, 328.
  24. Joseph Garnier, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, vol. 4, Dijon, éd. Darantière, coll. « Archives civiles / série B », , 440 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 357.
  25. Pierre Saint-Jacob, Les paysans de la Bourgogne du nord au dernier siècle de l'Ancien Régime, vol. 1, Rennes/Dijon/Caen, Association d'histoire des sociétés rurales, coll. « Bibliothèque d'histoire rurale », , 643 p., sur books.google.fr (ISBN 2-911369-00-9, lire en ligne), p. 365.
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  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Pluie d'étoiles sur la Côte d'Or », Le Bien public,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Croix reposoir du XVIe siècle », sur petit-patrimoine.com (consulté le ). 18 photos de la croix.
  33. « La vieille pompe à godets à Maconge (21) », sur petit-patrimoine.com (consulté le ). 7 photos de la pompe.
  34. « Escommes : port du canal de Bourgogne à Maconge (21) », sur petit-patrimoine.com (consulté le ). 13 photos du port.
  35. « Les murs Mire à Vandenesse-en-Auxois (21) », sur petit-patrimoine.com (consulté le ). Nombreuses photos.
  36. [Cornevin 1967] Robert Cornevin, « L'œuvre de Bourguignons (les Javouhey et Jean Dard) au Sénégal et à la Réunion », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 54, no 194 « Hommage à Robert Delavignette »,‎ , p. 27-246 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
Références des bases de données Mérimée et Palissy pour les meubles et immeubles inscrits ou classés au titre de Monuments Historiques
  1. « Église paroissiale Sainte-Anne, anciennement Saint-Gengoux », notice no IA21000358, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Clôture de sanctuaire (table de communion) », notice no IM21009427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  3. « Autel, tabernacle et statue », notice no IM21009424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  4. « Autel et tabernacle (ancien maître-autel) », notice no IM21009423, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. « Maître-autel, tabernacle et dais d'exposition », notice no IM21009422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Une photo de cet autel est visible sur la page de l'église Ste Anne du site Petit Patrimoine.
  6. « Croix (place de l'Eglise) », notice no PA00112517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. « Restauration d'édifice de la Côte-d'Or », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Croix monumentale (les Perrins) », notice no IA21000494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. « Croix monumentale (Grande rue) », notice no IA21000489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « Croix de chemin (près de Crais) », notice no IA21000496, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. « Croix (cimetière) », notice no IA21000490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. « Croix de chemin (près de Champ Bougeau) », notice no IA21000495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. « Croix de chemin (rue Ursin) », notice no IA21000493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. a et b « Pont routier isolé (canal de Bourgogne) », notice no IA21003657, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. « Croix de chemin (paysages du canal de Bourgogne) - Escommes ; bief 01 du versant Saône », notice no IA21003658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Site de l'écluse 02 du versant Saône, dite de Sermaise (canal de Bourgogne) », notice no IA21003659, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Pont routier sur l'écluse 02 du versant Saône dite de Sermaise (canal de Bourgogne) », notice no IA21003660, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Port d'Escommes (canal de Bourgogne) », notice no IA21003653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « Site de l'écluse 01 du versant Saône, dite d'Escommes (canal de Bourgogne) ) », notice no IA21003652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « maison de garde du Bassin d'Escommes (canal de Bourgogne) », notice no IA21003656, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Usine génératrice d'énergie : usine hydroélectrique (canal de Bourgogne) », notice no IA21003655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Rigole d'alimentation dite rigole de Chazilly », notice no IA21004566, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Rigole d'alimentation dite rigole de Beaume », notice no IA21004568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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